📢 Sur-vaccination et santé animale : ce que j’ai appris 🧐

samanthamaquin
5 févr.
5 min de lecture

Je ne suis pas vétérinaire, mais je partage ici les connaissances que j’ai acquises parce que je pense que nous devrions tous avoir le droit d’être informés et de faire des choix éclairés pour nos animaux.

Loin de moi l’idée de dire "faites ceci ou cela", mon objectif est d’amener à la réflexion, de poser les bonnes questions et d’encourager une approche raisonnée.

🐾 Pourquoi je m’interroge ?

Ces dernières années, j’observe une recrudescence des maladies chroniques chez nos compagnons : cancers, insuffisances rénales, pancréatites, diabète… Pourtant, j’ai le sentiment qu’autrefois, ils vivaient plus longtemps et en meilleure santé.

C’est pourquoi je continue à approfondir mes recherches, à confronter différentes sources et à questionner certaines pratiques, notamment en matière de vaccination.

💉 Les vaccins : entre nécessité et questionnements

Les vaccins jouent un rôle essentiel dans la protection contre certaines maladies graves :

✔ Protéger contre des maladies comme la rage, la maladie de Carré et la parvovirose.

✔ Limiter la transmission de maladies aux humains et aux autres animaux.

Mais faut-il vraiment vacciner aussi souvent ? 🤔

💉 Sur-vaccination et immunité à long terme

Les immunologistes vétérinaires Ronald Schultz et Tom Phillips estiment que la revaccination annuelle n'a pas de justification scientifique et n'apporte pas de bénéfice immunitaire supplémentaire.

Source sur la sur-vaccination:

Article de NaturoNao Boutique « DOSSIER - VACCINATION & SUR VACCINATION - LE CHOIX VOUS APPARTIENT »
https://urls.fr/tK8Nl0
Les dernières recommandations prônent une vaccination raisonnée, adaptée à chaque individu et à son contexte, que les praticiens peuvent faire valoir auprès de leurs clients Page 5 : https://urls.fr/-z4wst

📌 Les primo-vaccinations suffisent à protéger un animal entre 7 et 9 ans, voire à vie pour certaines maladies. Cependant, les études n'ont pas été poussées au-delà de 9 ans.

Source :

https://www.lacompagniedesanimaux.com/conseil-veterinaire/est-il-ncessaire-faire-vacciner-chien-tous-les-ans.html?srsltid=AfmBOoqs87xM7D6Y1uq0EJjqPPh1nkEvPXEl3UetHc5FKzL1WSiU8sGw
Pour les vaccins essentiels (CHP), un rappel après la primo-vaccination suffit, puis un espacement de trois ans est recommandé. La vaccination annuelle ou biannuelle est inutile et relève de la sur-vaccination . Page 3 :https://urls.fr/4cs35T
Le Dr Ronald Schultz a démontré que les vaccins contre la maladie de Carré, la parvovirose et l’hépatite canine induisent une mémoire immunitaire d’au moins sept ans, voire à vie https://www.vismedicatrixnaturae.fr/sante-generale-1/dossier-vaccination/le-vaccin-contre-la-maladie-de-carrre-comment-les-veteriaires-font-fausse-route/
Le Dr Schultz explique : « Il est important de comprendre qu'il s'agit de DDI minimums et que des études plus longues n'ont pas été menées avec certains des produits ci-dessus. Il est possible que certains ou tous ces produits fournissent une immunité à vie.
Les études n'ont pas été poussées au-delà de sept ans, mais il est possible que certains vaccins assurent une immunité à vie. https://www.vismedicatrixnaturae.fr/sante-generale-1/dossier-vaccination/le-vaccin-contre-la-maladie-de-carrre-comment-les-veteriaires-font-fausse-route/
Vacciner plus fréquemment n’améliore pas la protection. Un chien recevant un rappel tous les trois ans est aussi bien protégé qu’un chien vacciné annuellement. Page 6 https://wsava.org/wp-content/uploads/2020/01/WSAVA-Directives-de-Vaccination1.pdf
Les chiens ayant bien répondu à une vaccination conservent une mémoire immunitaire durable, même sans rappel, notamment avec les vaccins vivants atténués Page 8 https://wsava.org/wp-content/uploads/2020/01/WSAVA-Directives-de-Vaccination1.pdf

📌 Une primo-vaccination avec deux injections assure souvent une immunité à vie.

💉 Vaccination et maladies auto-immunes

Des études montrent un lien entre la vaccination et des maladies auto-immunes, notamment l’anémie hémolytique à médiation immunitaire (AHMI).

Source :

https://www.fregis.com/fr-fr/chats/fiches-info-sante-des-chats/anemie-hemolyique-a-mediation-immunes-(ahmi)
L’anémie hémolytique à médiation immunitaire (AHMI) peut être associée à divers facteurs, notamment la prise de médicaments, une infection ou une vaccination récente. https://www.vet24.fr/anemie-hemolytique-auto-immune-chien-chat_245.aspx?me=265
Des réactions immunitaires post-vaccinales peuvent être impliquées dans l’AHMI, mais aussi dans d’autres affections comme la thrombopénie, la polyarthrite ou la polynévrite. https://www.lepointveterinaire.fr/publications/le-point-veterinaire/article/n-455/vaccination-et-anemie-immunologique-chez-le-chien.html

💉 Vaccination et cancers chez le chat

📌 Le fibrosarcome (tumeur cancéreuse ) a été associé aux injections vaccinales, en particulier celles contenant des adjuvants.

Source :

Prévention des fibrosarcomes : recommandations vétérinaires Page 2 https://urls.fr/4cs35T
Corrélation entre fibrosarcomes et vaccinations répétées http://cancer-chien-chat.vetagro-sup.fr/index.php/le-fibrosarcome-chez-le-chat/
Fibrosarcomes post-injection signalés chez d’autres espèces https://www.vetcompendium.be/fr/node/5058

💡 Plus le nombre d’injections au même endroit est élevé, plus le risque de développer un fibrosarcome est important. Certaines tumeurs peuvent apparaître de 1 mois à 10 ans après une vaccination

💉 Le problème des vaccins avec adjuvants

Certains vaccins contiennent de l’aluminium, un adjuvant destiné à renforcer la réponse immunitaire, mais soupçonné d’avoir des effets inflammatoires et d’augmenter le risque de fibrosarcome chez le chat.

Fait inquiétant : il est recommandé d’injecter ces vaccins dans des zones où une ablation chirurgicale serait plus facile en cas de fibrosarcome. En effet, la simple tentative de retirer la tumeur peut aggraver sa croissance, rendant l’intervention encore plus complexe…

📌 Exemples de vaccins avec adjuvants :

✔ Vaccin contre la rage

✔ Vaccin contre la leptospirose (L2 ou L4)

✔ Toux du chenil (par voie intraveineuse et non nasal)

Source :

Les vaccins avec adjuvants peuvent provoquer des réactions locales (œdème, nodule, douleur) ou systémiques (fièvre, perte d’appétit, apathie), qui doivent rester limitées en intensité et durée https://pro-fr.virbac.com/home/sante/vaccination/adjuvants-vaccination.html
Il est recommandé d’éviter leur injection dans la région interscapulaire, privilégiant des sites sous-cutanés facilitant une éventuelle ablation chirurgicale en cas de fibrosarcome Page 14 https://wsava.org/wp-content/uploads/2020/01/WSAVA-Directives-de-Vaccination1.pdf

📌 Quels sont les vaccins réellement essentiels ?

D’après mes recherches, les seuls vaccins véritablement indispensables chez le chien sont :

✔ Maladie de Carré

✔ Hépatite de Rubarth

✔ Parvovirose

✔ Rage (uniquement si exigé par la loi ou selon le mode de vie)

Source :

Les vaccins essentiels chez le chien sont ceux contre la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth (adénovirus canin) et la parvovirose. Pour le chat, il s'agit de la panleucopénie, la rhinotrachéite infectieuse et la calicivirose. Ces vaccins, dont l'efficacité et l'innocuité sont reconnues, protègent contre des maladies graves et/ou fréquentes, justifiant leur utilisation Page 2 : https://urls.fr/4cs35T
Sont classés comme vaccins essentiels : La maladie de Carré, l’Adénovirus canin (Hépatite de Rubarth) et la Parvovirose Type 2 et ses variantes. https://veterinaire-laguepie.fr/#!actualites_pourquoi-faire-vacciner-mon-chien-

📌 À propos du VacciCheck et des tests sérologiques

Des tests sérologiques comme le VacciCheck permettent d’évaluer la présence d’anticorps et d’adapter la vaccination en conséquence. Cependant, ces tests ont leurs limites et doivent être interprétés avec prudence. Seuls ceux ayant prouvé une corrélation entre la détection d’anticorps et la protection réelle de l’animal peuvent être utilisés. Ces tests s’inscrivent dans une démarche visant à éviter la sur-vaccination, tout en garantissant la protection contre les maladies graves.

Le Pr Séverine Boullier a détaillé les intérêts et limites de ces tests dans La Dépêche Technique n°163 (novembre 2018), rappelant qu’ils doivent être mis en regard de vaccins dont l’efficacité et l’innocuité sont largement démontrées, ainsi que de protocoles vaccinaux allégés.

Source :